Bon, l’hiver avance et c’est pas que l’on fait
rien mais c’est quand même beaucoup moins visuel.
C’est d’ailleurs une partie qu’il faut penser
en tant qu’auto-constructeur à appréhender tranquillement et persévérance. Pour
le moral cela peut ne pas être évident. Tout d’abord tout le monde part, après les chantier participatifs y’a comme un
vide et le chantier avance moins vite. Et puis une fois que le gros œuvre est
fini c’est moins impressionnant en progression.
Mais cela reste le chantier et
personnellement, cela me fait du bien aussi de faire tout seul et de me
retrouver avec mes pensées et mon rythme. Et puis y’a tellement de matière à
faire que je ne m’ennuie pas…
Au mois d’octobre, On s’est fait donc trois
semaines de pause avant de reprendre les travaux. Il a fallu partir pour
déconnecter complet. Une fois les chantiers terminés c’est l’emballage de la
maison, pour protéger la paille contre les intempéries. Trois jours auront été nécessaires.
Puis les vacances, merci à Michel resté là
sur place pour avoir l’œil de temps en
temps, ce qui permet d’être complétement serein.
Après les vacances, on a repris par
l’isolation de la toiture de ce qu’on a appelé garage.
Avec une bonne fenêtre météo on a démarré. De
toute façon on avait tout ce qu’il nous fallait en appro vue que cela se résume
à paille et bois..
vue ds le garage |
vue de dessus du toit |
La tache noire sur la lisse c’est un film
bitumineux sur les équerres métalliques pour éviter les points de condensation
dans l’isolant.
On a tout d’abord posé le fermacell en sous
face.
Les lignes blanches à droite, c’est le
silicone d’étanchéité sur les caches moineaux.
Bien agréable quand les arba-chevrons sont
bien calpinés et que la botte rentre parfaitement. Pour une botte de 45 cm, on
a mis 47 cm entre la structure et c’est pile poil. Attention à ne pas pousser
trop fort le fermacell en dessous, sinon c’est ligne droite vers des
difficultés d’accroche de la sous face… y’a moyen de tout faire tomber…
Cela nous fera une isolation toiture à 35 cm,
on a mis 36,5 cm d’épaisseur pour accueillir les bottes.
une fois à cette étape y’a plus qu’a passer un
coupe bordure avec un fil plastique et c’est joué pour poser la volige.
Quelques couts de marteau et c’est fini…
Bilan :
En tout, il nous aura fallu 6 jours de travail
tout seul avec une personne en renfort pour poser le fermacell, et re-bottelage
à dimensions de la moitié des bottes soit 18, j’ai nommé Morgane et une
personne en coupe de longueur volige, j’ai nommé Michel… sans se presser et
avec des horaires pas trop soutenu…
Il s’est avéré que même avec une grande
vigilance, on a poussé un peu les fermacell. Ce que je préconise, soit on met
les bois comme sur la photo avant de poser la paille afin de dés le début
s’assurer le cout. Les vis de fixations sont dans la valeur de l’enduit. Soit,
il faut faire une structure avant la sous face en parallèle au arbachevron qui
va elle supporter la poids de la paille. Il faudra remplir l’épaisseur pour ne
pas avoir de vide d’air entre la paille et le fermacell.
Sinon c’est bien.
Voilà, on entreprend maintenant après les
fêtes, de finir la pose des pré cadres de menuiserie et pose d’appui de
fenêtre. Création du regingeot des portes fenêtres et anticipation des seuils
qu’on ne sait pas encore comment qu’on les fait…. !
Morgane prépare la pose de l’électricité.
Devis pour les fenêtres que l’on aura pas pu
récupérer sur le bon coin…
On attend le feu vert pour la récupération de
tuile et gouttière sur un ancien hôtel qui va se faire rénover avant de faire
le litonage accompagné par bubulle pour tout ce qui sera de la toiture.
L’isolation toiture est passé de ouate de
cellulose a panneau de fibre de bois avec l’opportunité d’un achat groupé avec
les castors de l’ouest qui ne faisait pas une grande différence de tarif en
final.
Gildas est venu pour nous donner un bon coup
de main après sa formation de charpentier.
6 Cloisons garage,
7 compléments de solivage
8 cette semaine on a fait du saucisson de
paille ou poupée qui nous permettent de créer des accroches d’enduit sous les
toitures entre chevrons de ressortis et compléter l’isolation sur des endroits
précis. On les accroche ensuite avec des clous galva que l’on reprend judicieusement
avec le fil de cerclage de botte.
Le moral est toujours là, la tendinite au bras
droite lié à l’activité intense de grosse meuleuse pendant les chantiers
participatifs pour la découpe des bottes aussi, on prend du temps pour s’investir
en local, va falloir penser au jardin, les enfants sont toujours aussi à fond
et nous bien avec eux… les actualités (merci Joe pour les reportages de Calais,)
l’accueil des réfugier syriens dans notre commune, les migrations qui ne font
que commencer, nous font poser plein de questions sur ceux et ce qui nous
entoure, les essentialités de la vie…
Pourvu que les choses s’adoucissent.
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